CaBoche
Quel est le strict minimum nécessaire pour vivre? Une semaine passée dans la forêt sans électricité nous rappelle le monde du peu: un monde où chaque chose à son temps spécifique, une construction qui se fait petit à petit sous le climat rude de l’hiver. Quelques nuits passées sous le toit sans les murs alors qu’il neige toute la nuit nous ont encore plus rapprochés des besoins basiques de l’humain: une bonne bouteille de vin pour pouvoir s’endormir, un feu que l’on surveille pour pouvoir chauffer de vielles briques pour les glisser chaudes dans nos sacs de couchage. Les gens viennent et repartent comme une vague de solidarité familiale pour donner leur aide, à manger et de … l’amour. Ce sont ces endroits situés au milieu de nulle part qui font sentir les gens libres de créer et d’interagir avec la Nature.
wordt vertaald
What’s the minimum one needs to live? A week spent in the middle of a lost forest with no electricity to remind us of a world with fewer attachments: a world where each thing takes its specific time; a step-by-step construction under harsh winter time. Nights spent under a roof before mounting the walls while it snows all night long puts us still one step closer to the basics of the human needs. A big bottle of wine to be able to sleep and a fire that needs to be constantly taken care of so we can heat some bricks and put them inside our sleeping bags. People come and go on a wave of familial solidarity bringing help, food and love. Places that begin in the middle of nowhere and make people feel free to create and interact with nature.